vendredi 17 décembre 2010

Temps des vacances temps du repos et des fêtes même si, pour LePaf, les vacances n’en sont jamais vraiment comme je m’en plaignais en introduction de ce blog.
C’est donc aussi le temps des valises à préparer, ce qui ne me laisse pas le loisir de pondre l’une des ces tranches de vies - oui, je ponds des tranches et alors ? –dont LePaf vous gratifie bi-hebdomadairement.
Mais j’ai des scrupules à vous abandonner sans un texte à ronger.
Alors, voici, sorti de mes archives secrètes, un texte de Paf datant de l’époque où LePAf n’en était pas encore un.
Mes chers lecteurs, je vous embrasse bien tendrement, avec ou sans gui et vous donne rendez-vous l’année prochaine, le vendredi 7 janvier, à la même adresse.
Portez-vous bien.

lundi 13 décembre 2010

LePaf est parfois fier de sa progéniture.
Il a la chance d’avoir des enfants curieux et intéressés, très demandeurs du mieux disant culturel.
Mes deux garçons ne manquent pas de nous poser des questions sur le vaste monde, les contrées lointaines, les coutumes ancestrales.
Il y a dans cet appétit de connaissance tout ce qui peut faire la noblesse de l’homme et les bouffissures d’orgueil DuPaf.
Mes deux garçons font aussi montre d’un sens civique déjà très développé.
Très tôt ils ont voulu nous accompagner dans notre devoir électoral, et ce jusque dans l’isoloir.
L’un et l’autre ont déposé, d’un air ému, notre bulletin dans l’urne transparente.
Ils en ont même fait un jeu. Je les ai surpris il ya peu en train de mettre des bout de papiers dans une boite plastique pourvue d’une fente.
Le seul hic est qu’ils semblent avoir une vision, disons bananière, de l’acte démocratique par excellence.
Une fois les papiers déposés, MonTerrible s’est écrié : « J’ai tellement voté que tu me dois plein d’argent. »




LePaf pratique :
En fouillant dans les rayons enfants de ma médiathèque de quartier j’ai trouvé deux ouvrages qui pourraient permettre à mes rejetons de moins concevoir les élections comme une activité financièrement rentable.

vendredi 10 décembre 2010

Longtemps LePaf a détesté Œdipe.
Débuter la paternité avec deux rejetons mâles ça vous forme la frustration.
Outre qu’ils essaient régulièrement de m’expulser de la couche conjugale, ces deux cruels s’y entendent pour me réduire le cœur en morceaux
Que MonAîné se réveille en plein nuit secoué par des pleurs de terreurs, qui croyez-vous qu’il  appelle ?
Sa mère bien sûr.
Et il continuera à crier son nom alors même que je suis là pour tenter de le rassurer de mes bras velus mais câlins.
Que MonTerrible percute de son orteil un coin de porte alors qu’il s apprêtait à porter le coup fatal au dragon menaçant famille, ville et même jusqu’à l’univers (si si), vers qui croyez-vous qu’il se précipite ?
Oui... Vous l’avez deviné.
Mais maintenant que MaPrincesse est entrée dans la maison, a sonné le temps de la vengeance. Enfin un enfant qui repousse sa maman d’un vigoureux coup de pogne.
Pour moi les « papa ! » claironnés dans tous l’appartement.
A moi les missions de réconfort qui m’étaient refusées jusqu’alors.
Aaah… Œdipe… Finalement tu es un brave type. Si si.



LePaf pratique :
La délicate peau de MaPrincesse souffre en ces temps de froidure.

lundi 6 décembre 2010

LePaf a mal à la gorge et les records de froid n’y sont pour rien.
LePaf a aussi mal aux oreilles.
Il faut dire ici que le cri règne en maitre.
Les grasses matinées dominicales sont très tôt interrompues par MonTerrible hurlant sur un MonAîné trop peu prêteur à son goût. Ce dernier entre rapidement dans le chant d’un long geignement interprété à pleins poumons – le petit frère a le bourre-pif aussi facile que la contrariété.
C’est alors qu’intervient le registre soprano de Maprincesse sortie du sommeil par le duo fraternel. D’une plainte puissante on glisse insensiblement vers les accents plus lyriques d’une demande de biberon.
Intervention de la basse LePafienne réclamant le silence. Plus rauque que chaude elle occupe seule l’espace un court instant avant que les trois voix enfantine ne redoublent de puissance et s’entremêlent en mélopée complexe.
Enfin, c’est ChèreÉpouse qui se joint au chœur pour entamer un final poignant durant lequel elle déplore ces matins riches en décibels et que si c’est ça le week-end elle préfère encore aller au boulot parce que vraiment un bazar pareil ce n’est pas possible.
Et les voix ensemble de se diriger vers la cuisine pour finir étouffées par les victuailles.



LePAf pratique :
Pour que les chorales matinales ne souffrent pas d’interruption, truc pour ranimer les cordes vocales endolories.

vendredi 3 décembre 2010

Vous savez maintenant que la maison DuPaf n’est pas régie par les lois communes de la physique.
Mais vous ne connaissez pas encore toutes les bizarreries de l’endroit.
Pour l’aider dans sa rude besogne LePaf a fait appel à une main d’œuvre un peu spéciale.
Non, non, les problèmes de légalité n’ont rien à voir là-dedans. On parle de surnaturel, rappelez-vous.
Je ne vous apprendrai pas que l’autorité est un, sinon le problème crucial pour qui veut offrir à ses enfants une éducation digne de ce nom.
Et pour se faire respecter, il faut parfois faire peur et là, LePaf pèche.
Le problème, c’est de trouver du personnel compétent.
Le Croque-mitaine, essoufflé, a fait son temps.
La sorcière du placard aux balais a bien fait quelques piges mais elle semble avoir perdu de son efficacité.
Mais j’ai déniché quelques grognards qui me furent de bonnes aides. Laissez-moi vous les présenter :
-    Boulotte-petons officie en semaine : croqueur d’arpions qui tardent trop au lit le matin.
-    La Grande Pas Belle Pou ne marche que durant l’absence des enfants, un peu comme le Père-Noël, et élimine les jouets en surnombre sur la moquette enfantine.
-    Enfin, nettement plus efficace que le marchand de sable, le Cépasbientaufiniwi, réagit au bruit et débarque avec ses hurlements terrifiants.
Qui furent de bonnes aides, mais pas bien longtemps. Les réactions rapidement amusées puis indifférentes de mes bambins me laissent à penser que les enfants d’aujourd’hui – ma bonne dame – n’ont plus peur de grand-chose.
Ou bien je ne suis pas le grand tragédien que je croyais…




LePAf pratique :
J’en vois de l’autre côté de l’écran qui froncent les sourcils.
Faire peur aux enfants : quelle honte.

lundi 29 novembre 2010

Il faudra bien qu’un jour LePaf s’arme de courage et ceigne son front d’une lampe spéléo.
Car les murs de son appartement abritent un mystère, une aberration que les plus pointus des scientifiques ne sauraient, je suis sûr, expliquer.
Quelque part, sous la moquette, au fond d’un tiroir ou dans quelque autre coin du logis se cache un trou noir.
Enfin, je dis un trou noir, je n’en suis pas si certain.
Ça peut tout aussi bien être un passage vers une autre dimension, un autre temps, que sais-je ?
Je sens bien que vous me prenez pour un fou. Pourtant, à l’exception, d’une tendance à parler de lui à la troisième personne, LePaf est l’être le plus équilibré du monde.
Cessez, je vous prie ces demis sourires sceptiques qui percent l’écran et me vexent.
Parce que vos haussements d’épaule et de sourcils, c’est bien joli mais il faudra m’expliquer alors comment ce fait-il que, depuis que je suis père, une quantité non négligeable de textile tend à disparaitre sans raison.
On a beau retourner les meubles, aucune trace.
Je n’ai pas vu d’autres solutions.
(Et j’ai un peu peur…)



LePaf pratique :
Ma collection de chaussettes seules ayant maintenant atteint des proportions assez considérables il a fallu se confronter aux deux seules alternatives possibles : tout jeter, ou leur trouver une utilité.

vendredi 26 novembre 2010

LePaf a sa pudeur.
Très mal à l’aise avec les gauloiseries son visage s’empourpre dès le premier orteil engagé hors de la bienséance.
Pourtant LePaf savait qu’avec des enfants viendrait, un jour ou l’autre, l’heure des questions embarrassantes.
Comme il sait faire rimer bon vivant avec prévoyant, il s’est armé.
Ainsi trônent dans la bibliothèque enfantine force livres éducatifs illustrés et adaptés à tous les âges de la vie jusqu’à la puberté. Tous consacrés aux mystères de la reproduction.
Forteresse de papier derrière laquelle s’abriter par gros temps de questions gênantes.
Mais on ne l’a pas toujours sous la main.
LePaf a heureusement maintenant assez de métier pour noyer le poisson jusqu’au retour de ChèreEpouse, laquelle a ce petit pouvoir spécial qui lui permet d’aborder ces questions sans trop de bredouillements.
Mais il faut croire que mon métier s’émousse.
MonTerrible par l’œil attiré s’est l’autre jour plongé avec délectation dans une affiche publicitaire fort colorée et dont composition et typographie étaient autant de promesses des plus grandes festivités.
Tout à la contemplation il parcourait du doigt les lettres roses et argentées de la marque vantée : DUREX.
Comme ce petit a fort bien compris le principe de la publicité, il voulut en savoir plus sur le produit promu.
Et moi, désarçonné de répliquer un piteux « Je t’expliquerai quand tu seras plus grand. »
Et le pauvre trésor de tordre son visage puis, dans de grands jets de larmes, de crier : « mais y’en aura pluuuuuuuuus ! »



LePaf pratique :
Dans l’esprit de partage qui règne ici, après vous avoir ouvert les portes de ma vie paterniprofessionelle, voici l’heure d’ouvrir celles de ma bibliothèque.

lundi 22 novembre 2010

LePaf est ému.
Sous son regard humide mais fier, MonTerrible noue ses premiers lacets d'un geste déjà sûr.
Tel une coche sur la toise, ce genre de petit événement marque une étape.
Siffler entre ses doigts, faire du vélo sans petites roues. Autant de rites de passage que LePaf, maintenant qu’il y pense, n’a pas vraiment su franchir.

Et LePaf de réaliser soudain avec angoisse qu'il n'est sans doute pas un adulte accompli.
Il n’a jamais fait plus de bruit que de postillons quand il s’agissait de prévenir de l’arrivée du pion.
Il a, sur un deux roues, l’allure d’un crapaud en croupe sur une boite d’allumette.
Puis survient la plus implacable des confirmations.
Plusieurs heures après le premier nouage, les lacets de MonTerrible étaient toujours en place. Ceux DuPaf, eux, ont dû être refaits trois ou quatre fois dans l'intervalle.
LePaf est jaloux.




LePaf pratique :
Le saviez-vous ?

vendredi 19 novembre 2010

LePaf est un mâle, un vrai (bien qu’il ne soit pas tatoué).
Oui, car LePaf aime le foot.
Enfin, je vous dis ça mais lorsque j’étais enfant, les sports de balle étaient plutôt du goût des filles (mère, sœur). Les membres virils (sic) de la famille préférant les compétions mécaniques.
Mais, LePaf ne croyant pas à la fatalité a décidé très tôt d’initier ses deux grands rejetons aux joies du ballon.
Non, pas sur un terrain ; à la télévision. En matière footballistique LePaf aurait plutôt, comment dire, un physique de commentateur.  
Las, l’emballement escompté ne s’est pas produit.
On multiplia explications, histoires édifiantes. On se ruina en achat de livres illustrés mais rien ne vint fissurer ce triste mur d’indifférence (oui, le sport  vous pousse facilement au lyrisme pompeux).
Il n’y a guère que les soirs d’absence de ChèreEpouse que l’idée de passer du temps devant vingt-deux hommes qui courent les séduit.
Bon, la perspective de manger devant la télévision – interdit suprême ; je vous en prie, ne dites rien à ChèreEpouse – doit aussi y être pour plus qu’un peu.
Bonheur fugace. Ils sympathisent quelques minutes avec mes soubresauts puis se lassent, parlent d’autres choses, parasitent le spectacle jusqu’à ce que mes éclats de voix les renvoient dans leur chambre.
Tout cela sent fort l’échec éducatif.
J’exagère.
Il y a bien un petit quelque chose qui pourrait les avoir influencés. Si j’en juge par la façon dont se jouent beaucoup de leurs disputes, il semblerait que la version transalpine du football (simulations, tirages de maillots, mauvaise foi véhémente, etc.) ait tout de même laissé quelques traces.
Pour le reste, je ne peux plus compter que sur MaPrincesse.
Ah, le poids des traditions familiales…



LePaf pratique :
Le truc aussi pour les coller devant un match, c’est le menu : mes hamburgers façon César.

lundi 15 novembre 2010

Chez LePaf, c’est parfois Versailles.
Que MaPrincesse use de ses jouets pour écoper et la salle de bain devient celle des Grandes Eaux.

Dans le quotidien DuPaf se nichent à l’occasion des échos de l’Ancien Testament.
Que MonTerrible improvise une bombe du haut du rebord de la baignoire et c’est la Mer Rouge qui s’ouvre en deux tandis que DuPaf sortent des éclairs, des voix et des tonnerres.

Mais, surtout, les figures qui guident la vie DuPaf en ces pièces consacrées à la toilette c’est Cendrillon ou Blanche-Neige.
MonAîné a beau être parvenu à un âge où on est plus économe de ses dispersions d’eau, les séances de bain se finissent  presque toujours mes genoux au sol à tremper puis essorer une serpillère grisâtre.
En ces temps de servitude je ne pense pas en chantonnant au jour ou quelque prince viendrait me chercher mais bien davantage à la formule que trouva l’Apprenti sorcier pour faire avancer seuls ses balais et ses seaux.
(J’ai la présomption de penser que j’en userais avec davantage de maîtrise que lui.)



LePaf pratique :

vendredi 12 novembre 2010

Un cri.
Un cri plein d’angoisse et de dégoût poussé par ChèreEpouse aux premières heures du matin, tandis que l’aube naissante est encore trop faible pour éclaircir les teintes d’encrier étalées sur les carreaux.
LePaf est brave, formé à la dure par la discipline quasi militaire qu’exige sa fonction, son sacerdoce devrais-je dire.
Peu importent les risques, en un rien de temps le voilà auprès de sa belle, armé d’une chaussure de randonnée pointure 43.
A nos pieds s’étale, entre la tache et le monticule, la rougeâtre séquelle d’un odieux forfait perpétré contre notre si cher parquet en point de Hongrie.
Rengainons nos chaussures, le temps n’est plus celui du combat mais celui de l’investigation.
Au travail :
Scène de crime protégée.
Analyse des couleurs
Texture
Odeur.
A quatre pattes sur le parquet le paf tend ses narines et son regard, cochon truffier ou plutôt chien douanier (qui n’est donc pas un imbécile) ; il a trouvé.
Allo ChèreEpouse ? C’était du Paille d’or très dense en salive, mâché, remâché, craché et écrasé avec acharnement.
Un suspect ?
Oui : MaPrincesse. En tant qu’unique consommatrice du produit à la framboise et multirécidiviste du mâchage recraché, tout la désigne.
Une punition ? Enfin voyons ChèreEpouse. Elle est pour l’instant en planque à la Crèche et ce soir il y aura prescription. Tu sais bien que la colère d’un père à l’égard de sa dernière fille ne peut dépasser la demi-heure.
Oui, oui, je la signale aux autorités comme « enfant vulnérable »
Bonne journée ChèreEpouse.
Et encore une affaire résolue par LePaf.



LePaf pratique :

Tant que nous sommes dans les parquets, un petit truc pour réduire les craquements et qu’il sonne un peu moins hanté sous vos pas.

lundi 8 novembre 2010

La mission du Paf ne se limite pas à choyer sa famille ou à briquer son intérieur pour qu’il brille comme un miroir qui lui renverra sa vanité de bon génie du logis.
Non, le Paf a aussi le devoir de créer du lien social, ce onzième commandement de l’époque.
On commence le matin, dès le trajet pour l’école, à distribuer saluts, sourires et mouvements de tête.
Mais pas le temps de s’attarder.
Une fois les deux grands déposés aux bons soins de l’Education nationale je cours sur les trottoirs derrière ma poussette, klaxonne la foule à grands coups de « pardon ! » pour déposer dans les temps MaPrincesse à la crèche.
Rituel immuable et déchirant, les larmes qui montent en même temps que l’ascenseur, l’enfilage maladroit des surchaussures bouffantes en polyéthylène gaufré, les au-revoir pleins de baisers mouillés, éternellement recommencés.
Le cœur déchiré par l’abandon, le Paf doit pourtant faire face et entretenir la vie de quartier en saluant toutes ses connaissances, collègues parents, commerçants et autres tenanciers de débits de boisson avec de la bonne humeur plein le sourire. Il lui faut vaincre son naturel timide pour s’inquiéter de la santé de celle-ci, des pensées sur le climat de celui-là.
Faire de son bout d’arrondissement un village plein de concorde et de solidarité, tel que les sitcoms du soir nous l’envient, est à ce prix.
Ce matin, je suis rentré de ma tournée avec la fière satisfaction d’avoir apporté une importante contribution au bien vivre, déclenchant force sourires sur mon passage.
Satisfaction qui me tint chaud jusqu’au paillasson.
J’avais oublié de retirer les surchaussures en sortant de la crèche.


 

Le Paf pratique
Volontiers partageur de la bonne parole, je ne saurai garder pour moi les quelques conseils qui suivent concernant l’art du réveil, et extrait de ma bible personnelle :

jeudi 4 novembre 2010

Rentrée des classes et sourire de jubilation pour le père au foyer – PAF – qui se frotte les mains à l’ouverture de la grille de l’école.
Car telle est la dure vie du Paf – bonjour, je suis LePaf – les vacances sont pour lui l’occasion de plus de travail. Bien sûr on peut se débarrasser des bambins dans le premier TGV venu vers l’un ou l’autre des couples de grands-parents, de vagues cousins, une colonie… Les possibilités existent.
Mais la mauvaise conscience parfois…
On refuse d’abandonner sa progéniture, histoire d’abandonner un peu le rôle de parents indignes et on se retrouve rouge et éructant à débarrasse un plancher recouvert de jouets tandis que suspendus à mon jean, se balancent MonAîné, MonTerrible et MaPrincesse, tordus de rire et d’excitation, les cordes vocales au bord de l’explosion.
Mais je me plains, là ce ne furent que de petites vacances.
Lors des grandes, l’œil de Moscou(1) est dans la maison.
D’ordinaire, quand j’enchaîne courses, cuisine, lessives, vaisselle, toilettes et ramassage scolaire, j’ai droit à l’à peu près. Enfin, pour peu que les éventuelles négligences soient discrètes. ChèreÉpouse, trop épuisée par sa dure journée de travail ne verra même pas que c’est un de ses t-shirts – le rouge, trop mignon, acheté pour pas cher du tout dans une boutique hors de prix – qui moule de très près le buste de MonTerrible, quatre ans et demi sous ses bras levés.
En été, par contre, c’est plus difficile à camoufler comme bévue.
Les vacances d’été, c’est l’examen annuel, l’inspection permanente.
Ce qui se joue, c’est le risque que vous soyez privé de votre progéniture par une mère trop inquiète à l’idée de les laisser avec un tel incompétent.
ChèreÉpouse, bonne, magnanime – je t’embrasse ma jolie si tu me lis et, oui j’ai pensé à étendre le linge – a pourtant bien voulu valider ma deuxième année à ce poste.
Je suis là pour vous en causer.

(1) expression qui n’est sans doute pas compréhensible pour qui n’a pas l’âge d’avoir des enfants.
Mais soyez les bienvenus, ce n’est pas un club privé. 


Le Paf pratique :
En vacances on teste de nouveaux jeux.
Le dernier en date m’a valu quelques précieuses minutes de calme.